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Toujours Loin

10 juin 2015

Juin

10/06/15

BO : Cats on Tree

 

Je vais essayer de reprendre mon blog. Ecrire me faisait du bien. Bientôt la fin de l'éducation thérapeutique sur le trouble bipolaire : il ne reste qu'une séance. Ca me rend triste car les gens vont me manquer, même si je ne les connais pas tous. On formait un bon petit groupe, les séances se passaient bien, dans la rigolade, la détente. J'ai vu le psy du réseau qui finalement ne me donnera pas d'antidépresseur. Comme ça allait mal, il l'envisageait, mais le moral est remonté. J'espère juste que ça ne va pas rechuter : je le vois rarement, il est injoignable, et déplace souvent ses RDV ce qui fait qu'il est aussi rare que le monstre du Loch Ness.

La thérapie des schémas, c'est fini. Au début, j'ai râté une séance, je ne parvenais pas à joindre le thérapeute (légendaire pour cela : personne n'arrive à le joindre), et le temps a passé. De plus cela me revenait trop cher. Alors, deux mois et demi après la dernière séance, je peux dire qu'il a dû trouver un autre patient. Tant pis.

Un week-end entre amis fin juin, je commence à angoisser. Pas envie de me retrouver entre les femmes qui vont pouponner et les hommes entre eux. Sans parler que je ne suis jamais à l'aise avec les personne présentes. Je verrai bien sur place mais... j'appréhende.

Du reste, les angoisses sont encore tenaces. Pas de crise dernièrement, heureusement.

Avant-hier, on a regardé ce film, et il m'a redonné une violente envie de peindre. Je verrai si, aujourd'hui, en effet, j'y parviens - ou non.

Et je verrai si je parviens à écrire ici, comme avant. L'envie est là.

 

BIG EYES - Bande-annonce VF

 

 

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2 avril 2015

Solitudes

Je déteste quand un de mes psys me déclare que c'est un fait, j'ai ce "schéma" peur de l'abandon qui est vorace, que je suis "émotionellement instable". Je déteste quand on me sort tout ce qui cloche chez moi avec leur trouble borderline qui me gâche la vie.

Je me demande ce que donnera cette fameuse thérapie des schémas concernant tous mes réflexes "borderline", les impulsions, les extrêmes... l'incapacité de gérer la solitude. Je le réalise malheureusement, je ne sais plus vivre seule. Ce soir il est parti au cinéma, et je réalise que l'appartement silencieux m'angoisse, que je suis complètement vide. Un vide sans nom. On essaie de bosser là-dessus, avec mes psys, c'est effroyable, la solitude est quelque chose qui me terrifie.

Depuis dix ans, je n'ai pas vécu seule très longtemps, il y avait toujours un homme pour en remplacer un autre, il y avait toujours quelqu'un pour fuir ma solitude.

Je prends du recul et je réalise que de nos jours plus rien ne dure. Je réalise les difficultés que l'on a eues, que l'on aura encore, et le siècle dans lequel on vit, il faut que je me prépare à toute éventuelle rupture. Je n'arrive pas à vivre le moment présent, je sais que dans notre relation "anticonformiste", tout est fragile. J'avais du mal à me faire à ses "on en sait rien, qui sait dans six mois si on sera encore ensemble", j'essaie encore de m'y habituer. Je réalise juste que je ne saurais trouver la force de vivre pour moi. Pour moi seule. La vie me semble si terne. Je suis toujours si attirée par la mort. Comment vivre pour soi, métro-boulot-dodo, sans rien ? Se contenter de soi ? J'ai peur de ne jamais y arriver. Je me sens coincée, toujours coincée dans un recoin, je me sens toujours piégée par quelque chose.

J'essaie d'apprendre. J'essaie d'apprendre la solitude. Mais pour le moment, il n'y a aucun résultat positif. Je le vis très mal.

30 mars 2015

A l'eau

10H26

 

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La neuropsy qui s'occupe de savoir si j'ai un trouble de l'attention/hyperactivité m'a rappelée, elle doit, pour finaliser le diagnostic et me donner un "oui", ou un "non", faire une séance avec un de mes parents. J'ai prit mon courage à deux mains pour les appeler.

"C'est n'importe quoi !" (ma mère)

"Compte-pas sur moi !" (mon père)

Donc il n'y aura pas de suites pour découvrir si j'ai ce souci ou non. Je suis déçue, en quoi faire le trajet, oui, okay, deux heures de route, et répondre à quelques questions, serait... (soupir) Je suis déçue. Tout compte pour du beurre. J'essaie depuis des années de réparer les pots cassés de ma vie familiale, et voilà que ça continue, sans fin, sans fin... Ca ne m'a même pas étonnée. S'investir, pourquoi faire ?

Je continue de tourner dans tous les sens, hier je me suis couchée tôt : incapable de suivre le film. D'ailleurs c'est con mais je ne supporte plus les films qui se passent dans la vie de tous les jours, je ne peux m'identifier à personne, les personnages ont toujours une maison, un travail, un amoureux avec qui c'est difficile, se marient et pondent une tripotée de gosses, blabla. Je crois que je vais me faire une cure de Vol au dessus d'un nid de coucou, une vie volée, effets secondaires. Ne pas oublier qu'on a le droit d'exister, nous autres qui sommes bancals. Ne pas me mettre la pression, chercher à tout prix à avoir une vie qui ressemble à ça, une vie commune, une vie comme on doit avoir. J'oublie souvent qu'on est nombreux à galérer, force de voir du "normal" partout, et d'en étouffer. C'est con.

 

27 mars 2015

Schémas

07H01

 

 

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La séance d'hier a été très étrange.

J'avais peur que le thérapeute ne dévoile tous mes secrets pendant cette séance à trois. Il a analysé ses fiches et m'a montré un exemple de ce dont il voulait discuter : quand mon compagnon est sans cesse sur son téléphone. Que j'ai peur d'être quittée. Que j'imagine. Je fais tourner ma chaise, gênée, mes lèvres tremblent. J'essaie de prendre le contrôle. "Ah, le téléphone..." je me tourne vers mon compagnon : "ça va mieux ça non ?" Il sourit.

"Alors, remettons-nous dans cette situation. Quelle serait-elle ? demande le thérapeute

"Ben... il reste sur son portable assez longtemps."

"Que vous dites-vous ?"

"Que ça peut être n'importe qui... qu'il peut me quitter, si c'est quelqu'un qui... enfin j'angoisse, j'imagine."

 

Le thérapeute sourit, et déclare voilà, chez les personnes "émotionnellement instables" comme M, (ça fait toujours plaisir...) certaines situations déclenchent une émotion trop forte de façon automatique, comme là, la peur d'être quittée. Ce n'est pas un manque de volonté, mais l'émotion est trop forte. Cette peur d'être quittée a -t- elle gouverné ma vie ? demande-t-il, avant d'ajouter : je vous souffle un peu la réponse. Oui, cette peur est un schéma. Les schémas naissent avant douze ans, parfois au berceau, et se répétent toute la vie. Il faut les neutraliser en agissant sur les souvenirs. Faire digérer les moments où ces schémas sont nés.

 

"Et que lui dites vous s'il est constamment sur son téléphone ?"

"...Je lui demande qui c'est."

"Et vous monsieur, que répondez-vous dans ce cas ?"

"Je lui dis : tu me fliques."

"Et comment le ressentez-vous, M ?"

"Je trouve ça... péjoratif."

"Ce n'est pas la façon de répondre qui fera digérer le schéma, cela risque le maintenir, il faut pour cela adopter la méthode JEEP."

 

La méthode Jeep... au final elle ne risque pas être adoptée je suppose sous notre toit, mais voici ses bases. Il faut former une phrase qui puisse être constructive.

J = comme Je. Pas de "Tu" qui tue la relation. ("tu me saoules"). E = comme émotion, exprimer son ressenti. E = comme empathie, se tourner vers l'autre. P = comme problème, montrer que le problème est visé et non la personne. Cela doit déboucher sur une discussion constructive. Genre ça donne : Je suis agacé parce que cela fait plusieurs fois que tu me demandes qui c'est, mais je sais que cela vient de ton anxiété." Les anglos-saxons utilisent souvent naturellement cette méthode et vivent mieux, alors qu'en France, parait-il, c'est tout le contraire.

On discute à trois des façons de parler, de penser, de la thérapie des schémas, des schémas et contre-schémas (certains schémas naissent pour contrer d'autres), petite explication sur le fonctionnement de la thérapie, analyse des façons de parler constructive, de ce qui va faire perdurer le schéma, et de ce qui va le faire digérer... énonciation de mes schémas, peur de l'abandon, carence affective, honte de soi et cie... c'est toujours un peu lunaire, pour moi comme pour lui, qui comprends que je trouve tout cela bizarre.

Le thérapeute explique que j'ai des émotions trop violentes, borderlines, qu'elles peuvent surgir d'un claquement de doigt à partir d'une situation banale qui va me rappeler une situation de mon enfance, et mes réactions ne sont pas les bonnes. Et ne surtout pas oublier qu'un problème est un problème, qu'il ne vient pas d'untel ou d'untelle, qu'il est là, propre à lui-même.

La séance se termine avec sympathie, il nous parle d'un film sur la médecine, ne s'arrête plus, et ça me fait sourire, mon compagnon aussi. On discute un peu de tout et de rien. Il nous confie ses propres schémas et difficultés, se met à nu, peut-être parce qu'il sait que j'ai du mal encore à lui faire entièrement confiance. Et c'est touchant.

 

Et matin, je vois ma coordinatrice. Faut que je me prépare d'ailleurs.

 

25 mars 2015

Symboles

16H50

 

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Peut-être faut-il que je tue celle que je suis. Symboliquement. Froidement. Comme une renaissance, que je devienne une autre. Que je me forge une autre identité, un personnage. Etre forte, inaccessible. Capable de tout. Mieux. Peut-être faut-il que je développe cette idée pour mon anniversaire samedi. Ca serait hautement symbolique. Que j'assassine celle que je suis et que je ne supporte plus. Devenir celle que je veux être. A méditer...

 

 

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25 mars 2015

Des bas des hauts

14H18

 

Le moral remonte un peu. Ca soulage !

25 mars 2015

Glisse

09H49

 

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La journée d'hier ne s'est pas déroulée comme prévu. Pour changer. Avant le train, j'ai tourné en rond comme jamais. Je n'étais capable de rien, j'attendais juste que l'heure de partir sonne enfin. Incapable de me poser, me calmer, faire quelque chose.

Enfin, j'ai pu sortir, prendre mon train et le premier tram. Arrivée en centre-ville, je commence à réaliser qu'il y a un souci. Les panneaux affichent qu'il y a eu un incident pile à mon arrêt devant les bâtiments du réseau, et que le tram pour s'y rendre ne circule plus. Je suis en retard, je ne connais pas le chemin et même en y allant à pied, y'a pas mal d'arrêts, je n'arriverai pas à l'heure. Une vague de fatigue me submerge. Comme lorsque je lis que mon train est supprimé. Je m'énerve, je les appelle, on me passe ma coordinatice qui s'excuse : on en a entendu parler, j'aurais dû vous prévenir si j'avais su qu'ils avaient complètement coupé le tram... Sur le coup, je me dis, ça, c'est quelqu'un qui se rendait là-bas, quelqu'un pas bien, quelqu'un qui s'est jeté sous le tram, alors que les pompiers passent en trombe devant moi. Peut-être que oui, peut-être que non. Je manque de me rendre dans une rue commerciale et dépenser l'argent que je n'ai pas en fringues pour me calmer, car je suis survoltée, et soudain je n'ai plus peur des autres. J'ai souvent remarqué ça, quand je suis énervée, la peur se dissipe. J'ai souvent essayé de m'énerver pour obtenir cela, d'ailleurs, mais ça ne marche pas vraiment quand à la base on est nullement en colère.

Je reprends le tram, j'arrive à chopper un train rapidement et je rentre, crevée quand je redescends de ma haine. Déçue. Je voulais aller au groupe, et au RDV avec ma coordinatrice, ça allait pas bien, j'en avais besoin. Je n'y arriverai jamais, je vais assister à trois séances sur douze à ce train là... Mais surtout j'avais tant besoin d'y être. Je suis coupée dans mon élan, à croire qu'il y a un destin qui est contre-moi, à force. J'ai dû être très vilaine dans ma vie précédente, me dis-je avec ironie, pour avoir la poisse comme ça, perpétuellement.

Le soir arrive lentement, très lentement, je tourne encore, entre mes idées noires et mon impatience. Je me sens mal. Je ne vois que cela devant moi, ce que les idées noires me chuchotent : pas besoin de faire d'efforts, de lutter, tu vas mourir. J'essaie de me calmer, je prends un lexomil. Mais ça tournoie. Les idées noires continuent de parler. "Soit tu iras au barrage quand tu auras la voiture, soit tu vas prendre ton courage à deux mains et te pendre. Ca durera pas éternellement, la souffrance, et beaucoup sont morts comme ça. Oui, je sais, tu ne peux pas faire ça à tes proches, à lui, tu ne peux lui faire revivre ça, alors trouve un moyen, fais-toi haïr, disparais pendant un mois avant de le faire. Ou arrête de penser aux autres. C'est ta vie, c'est ta mort."

RDV psy le soir venu, pas mal de retard.

Les discussions partent sur je ne sais plus quoi, mes impulsions, ma difficulté à gérer la "frustration" au niveau affectif, le fait que je n'ai envie de rien. J'aimerais stopper les conversations, et dire, je suis mal, je ne pense qu'à la mort. J'espérais qu'il verrait mon teint fatigué, mes vêtements noirs, mon mutisme. Qu'il me tendrait une perche comme la dernière fois : ça a pas l'air d'aller ? Il me dit de sortir le plus souvent possible, même pour faire le tour du bled. Je tends ma carte vitale et je regrette n'avoir pu dire combien le suicide est devenu obsessionnel. Combien ça trotte dans ma tête. Combien ça me terrifie, aussi. Tellement.

Je me jure de le dire tout de suite la semaine prochaine, si ça continue.

Hier soir, au retour, j'étais triste. Pas envie d'être, ni d'être demain, ni d'être après demain. Envie que ça s'arrête un peu. Ou complètement. Ce matin, je ne voulais pas sortir du lit. D'un côté, je me disais bouge toi, sors de ce lit, et de l'autre, j'avais pas envie de vivre cette journée, de me forcer, de faire des efforts. Les idées noires dès le réveil. Envie de rien.

Jeudi, RDV thérapie des schémas avec celui que j'aime. Le thérapeute veut lui parler de ma "peur de l'abandon", schéma le plus actif dans mon cas visiblement. Lorsque j'avais expliqué que je ne me coupais plus parce que celui que j'aime me disait : tu te coupes, je te quittes, le thérapeute avait bondi. Mais c'est destructeur pour votre schéma d'abandon ! J'ai pas tout saisi, on verra bien jeudi soir les explications. Du reste, je ne sais de quoi sera fait aujourd'hui, surtout que je ne crée plus, je ne sais plus faire, je prends mes régulateurs d'humeur bien sagement, je vis dans une bulle vide et sans émotion. Je sais juste que je n'ai pas envie. Que je voudrais me recoucher et dormir pendant des jours entiers.

 

24 mars 2015

Irritable

08H38

 

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Irritable. Un peu agressive, j'essaie de rester calme et ne pas m'emballer. D'habitude, je m'énerve, je m'agite, je me couche et le lendemain ça va mieux. Mais là, au matin, je me sens encore épuisée et prête à mordre. Envie de rien, angoisses nocturnes sur le suicide, questionnements sur la vie qui me semble bien terne et inutile. Pourquoi n'avoir aucune once d'envie, aucun but, aucun moteur... pourquoi regarder la vie tel un fardeau, espérant que le générique vienne pour enfin être débarassée ? Mes journées sont de plus en plus vides. J'attends. J'imagine la suite et je ne vois rien. Je ne veux rien voir. Les idées noires me rendent folle. Je ne vois qu'une fin de ce genre, je sens que ça finira comme ça, tôt ou tard, je m'en veux d'y penser, j'angoisse d'y penser, j'essaie de me changer les idées. Je n'arrive pas à me poser, à me concentrer, être attentive, je tournoie comme un fauve en cage, je hausse les épaules. Mon corps ne me plait plus. Enfin, ça allait mieux, il y avait une entente entre lui et moi. Du reste, j'espère que le groupe cet après-midi, et les deux RDV, coordinatrice et psy, me feront du bien. Je n'ai strictement aucune envie d'y aller. Je me sens sur les nerfs. Fatiguée. Prête à imploser. Alors j'espère. Peut-être que ça fera comme la semaine dernière. Peut-être que ça me fera du bien.

 

20 mars 2015

L'épreuve du Miroir

14H52

 

Notes d'hier.

"Le printemps a fait son entrée aujourd'hui. Et je sens que je prends trop de place. Assise à l'ombre dans le train, à côté d'une vraie brindille, je me demande si ma peau ne brille pas trop, je me demande si ma peau n'est pas trop pâlichone, je me demande si l'on ne voit que mes imperfections, celles qui me complexent et me font baisser le visage. Ma veste est dans mon sac, et moi je me sens toute nue. Trop de poitrine sous mon haut, haut qui ne cache pas mes fesses, et mes cuisses, mes cuisses découvertes et vulnérables. Mon teint qui restera clair tout l'été, parce que bronzer n'est pas quelque chose qui m'intéresse. Mon teint trop clair dont on se moque trop facilement, saupoudré de rougeurs, d'imperfections, oh je crois que je me déteste. Je baisserai le visage et je ferai comme si. Et mes cernes. Par dessus, par dessous. Mes yeux trop bleus, comme une grosse faute d'orthographe au milieu du visage. Je rentre mon ventre, pourtant pas si prédominant. Je me sens toute nue, je voudrais me dissiper, m'évaporer de ce train. Je suis de trop. Et trop vulnérable face aux yeux qui grouillent de partout."Moyenne

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Je ne supporte plus mon visage. Les cheveux devant les yeux. Je me barbouille de fonds de teints inutiles. J'ai pris deux kilos. 59kg pour 1m73. Je dois redescendre à 55kg, oui, ça serait bien. Pour gommer cette entité que je n'aime plus, non. Mon poids de croisière, 58kg, IMC 19.4, ne me va plus. J'en sais rien. La haine, et rien à me mettre. J'ai rangé mes fringues, j'aurais aimé les brûler. Envie frénétique d'acheter trop, d'acheter du neuf et du nouveau pour oublier quelques temps le corps dessous.

J'en ai marre. De la vie, des efforts, des thérapies, des journées. Je me sens sur le fil, à glisser en haussant les épaules. Je sais plus. Où j'en suis exactement. Je voudrais juste que revienne l'acceptation de ces derniers mois. Et réaliser qu'il y a d'autres choses à contrôler que le poids. Non, ça ne serait pas un but, d'avoir ça, au moins ça.

Je vais avaler quelques anxios et m'allonger. Je crois que j'ai une humeur particulièrement merdique aujourd'hui.

 

 

18 mars 2015

Mieux

12H55

 

Le groupe hier s'est bien passé. J'étais très angoissée avant d'y aller, plus pour les transports en commun que pour le groupe. Lors que celui-ci commençait, j'avais 3 lexomil dans le sang, et j'étais agréablement bien. Le cours thérapeutique portait sur les crises maniaques du trouble bipolaire, j'ai réussi à participer un peu au début, après je sais pas, je me suis un peu renfermée, je n'osais prendre la parole, comme je le disais à mon psy hier soir. Mais il y a douze séances, autant dire que j'aurai le temps de parler plus, et je me sens mieux, je suis fière de moi, hier en sortant du groupe, j'ai discuté un peu avec un participant jusqu'à l'arrêt de tram, je me sentais légère. Ca m'a fait tellement de bien, hâte d'y retourner. J'ai dessiné et peins sur Photoshop ce matin, je n'avais pas fait ça depuis... des mois ! J'espère que ce mieux durera, j'en profiterai jusqu'à la dernière miette !

 

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Toujours Loin
  • Pour écrire, tenir, attendre Pour voir, colorier, espérer - 28 ans, diagnostiquée bipolaire, borderline, soucis d'anxiété sociale - Je ne sais pas où je vais, mais j'essaie d'y aller. Je veux que demain enfin veuille dire quelque chose.
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